lundi 28 octobre 2013

Pour un tweet avec toi, de Teresa Medeiros


Auteure d'un presque Pulitzer, Abigail Donovan se débat contre l'angoisse de la page blanche. Aussi, lorsque son agent lui ouvre un compte Tweeter, elle se laisse happer par les tweets, retweets, hashtags, etc. Guidée par l'un de ses followers, "MarkBaynard" - un professeur d'université en congé sabbatique et twitteur hilarant -, Abigail retrouve l'inspiration et le goût de vivre. Mais pourquoi rester devant son écran alors que Mark parcourt le monde ?

Après plusieurs mois de tergiversions concernant ce roman, je me suis enfin décidée à l'ouvrir. Après tout, ce n'est pas comme si je me lançais dans un roman de 800 pages, et comme l'idée de départ ne me rebutait pas, le livre est finalement tombé dans mes mains. 

Un livre à l'image de nos réseaux sociaux, en l'occurrence qui respecte le principe de Tweeter en se contentant des fameux 140 caractères par statut. Toutefois, n'étant pas une grande spécialiste de ce réseau, je n'ai pas toujours compris certains détails de son utilisation. En effet, j'aurai tendance à préférer son concurrent "Facebook". 

En dehors de mes préférences internet, j'ai regretté certaines références à la culture américaine dont je n'ai pas toujours compris le sens. Sinon la relation entre Abigail et Mark reste agréable à découvrir, mais sans vertige non plus. Quant à ce qui leur arrive, là encore, même si je n'ai rien vu venir, je n'ai pas non plus été surprise. 

En somme, un livre agréable mais sans rien qui sorte de l'ordinaire, sans compter que certaines références cinématographiques ne m'ont pas fait réagir.

Publié aux Editions Bragelonne, dans la Collection Milady Central Park, le 23 novembre 2012, 336 pages, 7,10€

dimanche 27 octobre 2013

Kaamelott - Livre I [Partie 1 & 2]



Parce que les dieux lui ont confié la mission sacrée de retrouver le Graal. Arthur, devenu roi incontesté de Bretagne en retirant Excalibur de la pierre, a réuni autour de la Table ronde, à Kaamelott, les plus preux chevaliers de son temps : Lancelot, Perceval, Karadoc, Bohort, Yvain, Gauvain, et d'autres. Malgré cela, la quête piétine depuis plusieurs années. 


Bienvenue dans l'univers de Kaamelott, de nouveau! Grâce la publication des scenarii de cette fameuse série complètement décalée sur la légende arthurienne, découverte sur M6, Alexandre Astier nous propose de prolonger le plaisir de ses blagues et mises en scène rocambolesques avec l'intégrale des épisodes. Aussi, quand je les ai découvert en bout de gondole, je n'ai pas su résister! 

Le plaisir fut au rendez-vous, et chaque scène s'est imposée à moi au travers des dialogues que je lisais. En effet, ayant vu le Livre I au moins une dizaine fois, je n'ai pas été surprise par les diverses réparties et coups de sang d'Arthur. Toutefois, la lecture reste plaisante, et le serait peut-être davantage pour les derniers novices de la série. 

Quoi? Il en existerait vraiment des novices à Kaamelott? Alors laissez-moi vous donner envie de connaitre cette réécriture complètement barrée que nous propose son producteur, Alexandre Astier.

Une version complètement revisitée sur la légende arthurienne façon comique, avec un Merlin tire-au-flanc, une Guenièvre niaise, et pleins d'autres personnages tout aussi barrés. Loin de vouloir prendre au sérieux cet auteur, il n'en reste pas moins que chaque détails de cette légende y est présent, mais quelque peu recorrigé - à bon entendeur - et pour notre plus grand plaisir. 


LEODAGAN - Il faudra quand même bien qu'on arrive à discuter avec ces Bon Dieu de Romains!

BOHORT - Ca fait quatre fois que j'envoie un message au camp, pas de réponse.

LEODAGAN - Voilà. Ils nous prennent vraiment pour des cons. 

ARTHUR - En ce moment, ils sont en plein boom: ils viennent de se faire assassiner leur dernier Empereur.

LEODAGAN - Encore!

ARTHUR - Eh ouais. Encore.

BOHORT - Ils sont dans une dynamique de coup d'Etat. 

LEODAGAN - Non mais là, c'est plus une dynamique, c'est un sport national!

BOHORT - Cette fois, l'assassin a glissé un scorpion dans le lit impérial. Les gardes ont eu beau se démener, le poison a été le plus fort. 

LEODAGAN (écœuré) - Ah et puis c'est vicelard, comme méthode...

ARTHUR - Ouais, mais c'est efficace! Il peut y avoir cent cinquante gardes du corps, ils peuvent rien faire, la bestiole est dans le pageot: tac!

LEODAGAN - N'empêche que moi, si je devais tuer le Roi...

ARTHUR et BOHORT attendent la suite de la phrase.

LEODAGAN - Ouais, enfin, c'est un supposition...

Livre I partie 1, 22: La queue du scorpion

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ARTHUR montre à MERLIN une blessure toute fraîche: un coup d'épée à la joue. L'entaille est impressionnante. Au dehors, les combats font rage.

MERLIN (examinant la blessure de près) - Comment vous vous êtes fait ça?

ARTHUR (agacé, ironique) - En me coup un bout de fromage.

MERLIN - Non, sérieusement...

ARTHUR - A votre avis, comment je me suis fait ça? Je m'en suis pris une, c'est tout! 

MERLIN - C'est pas bien joli...

ARTHUR (ironique) - Je suis vraiment désolé. Ça vous dégoûte pas trop? 

OUVERTURE
INT. sous la tente - Plus tard

ARTHUR, pressé de retourner au combat, ordonne à MERLIN de se dépêcher.

ARTHUR - Allez, hop! Vous m'enlevez ça vite fait et j'y retourne!

MERLIN - Vite fait, vite fait... Déjà, il faut que je nettoie...

ARTHUR - De quoi?

MERLIN - Ben oui et puis après, il faudra peut-être recoudre...

ARTHUR - Mais qu'est-ce que vous me chantez? Vous faites comme d'habitude! Vos jérémiades, là, vous racontez vos conneries, vous invoquez le Dieu de ci, le Dieu de mi, tac! ça se referme et c'est fini! Allez! 

MERLIN - Ah non mais attendez, c'est les anciennes méthode, ça... On soigne plus comme ça, maintenant. 

ARTHUR - Ah non?

MERLIN - Ah non! Toutes ces vieilleries celtiques, ça vaut plus un radis. C'est des machins de péquenauds! Place à la science!

ARTHUR - Ça change quoi?

MERLIN - ça a rien à voir. Maintenant, il y a des produits, des soins, il y a une période de convalescence... Là, vous allez rester au lit pendant cinq ou six jours, le temps que ça cicatrise.

ARTHUR (agité) - Au lit pendant cinq ou six jours? Vous vous foutez de moi? Dans trente secondes, je suis dehors! 

MERLIN prépare une grosse piqûre.

ARTHUR - Qu'est-ce que vous faites?

MERLIN - Je vais vous injecter une petit relaxant. Là, vous êtes un peu à cran. C'est normal, c'est le choc. 

ARTHUR se saisit de la seringue et la plante dans le bras de MERLIN.

ARTHUR - Ah bah ouais, il faut faire gaffe avec les mecs à cran...

Livre I partie 2, 58: Le Coup d'Epée

Publié aux Editions J'ai Lu, le 11 avril 2012, 316 et 317 pages, 5€ l'unité. 

lundi 14 octobre 2013

Les Hathaway - Tome 4: Matin de Noces, de Lisa Kleypas


Pendant deux ans Catherine Marks a été dame de compagnie des sœurs Hathaway, une place confortable comportant un seul inconvénient : le grand frère de ses protégées, Leo Hathaway, est tout à fait exaspérant. Cat a peine à croire que leurs constants affrontements puissent masquer une attirance mutuelle. Mais quand une de leurs disputes se termine soudainement par un baiser, elle est choquée de sa réaction passionnée – et encore plus quand Leo lui propose une liaison dangereuse. Il doit se marier et avoir un héritier dans l’année pour sauver la demeure familiale. Le comportement irréprochable de Catherine cache un secret qui peut complètement la détruire. Mais aux yeux de Leo, Cat est une énigme diaboliquement tentante, même pour un homme résolu à ne plus jamais tomber amoureux. Le danger que Cat essaie de fuir est sur le point de les séparer à tout jamais – à moins que les deux amoureux trop prudents trouvent un moyen de bannir les ombres et de s’abandonner à leur désir...



Après avoir passé trois tomes aux côtés des femmes Hathaway, intéressons-nous un peu au seul garçon du clan, Léo Hathaway, devenu Lord Ramsay après la mort du précédent, alors que rien ne prédestinait cette famille à faire partie du gratin londonien. Seulement, ce titre cache une clause que Léo va devoir prendre en considération... Soit de se marier et d'avoir un héritier dans l'année si le clan veut conserver leur domaine prospère. Si la chose a de quoi faire sourire, il n'en reste pas moins que cette clause va à l'encontre du mode de vie que le jeune homme s'impose, à savoir aucune liaison sentimentale, aucun mariage d'amour, aucune attache. 

Bien entendu, Léo ne va pas se contenter de la première fille qui tombera en pâmoison devant ses beaux yeux. En effet, alors que la situation est plus qu'urgente, il se rend compte que la préceptrice des ces jeunes sœurs, avec qui il ne parvient pas à communiquer sans se disputer, hante ses pensées. Malheureusement, Catherine a tout intérêt à rester dans l'ombre, et refuser toutes les avances et demandes que pourra lui faire Léo.

Voici la trame de ce nouveau tome, dans lequel nous pourrons assister aux chamailleries de Catherine et Léo, mais pas que... Car il est indéniable que ses deux âmes sont éprises l'une de l'autre, mais Léo ne parvient pas à saisir l'étendu de ses sentiments, et Catherine ne souhaite pas dévoiler au grand jour son identité au risque de revoir les fantômes de son enfance refaire surface. 

Il y a plus d'humour et de situations cocasses que dans les autres, et c'est avec plaisir que nous retrouvons Harry et Poppy pour tenter de faire ce qui est le mieux pour les deux tourtereaux. Même si le livre comporte quelques longueurs, à moins que mon intérêt pour la saga s’essouffle à les avoir enchaîner. Du coup, je vais espacer avec quelques lectures avant d'entamer le dernier tome. 

Publié aux Editions J'ai Lu, le 6 juillet 2011, 384 pages (plus édité)


dimanche 13 octobre 2013

Les Hathaway - Tome 3 : La tentation d'un soir, de Lisa Kleypas



Propulsée au sein de la haute société quand son frère est devenu vicomte, Poppy Hathaway est éprise de Michael Bayning, un jeune aristocrate qui la courtise en secret. Une lettre d'amour égarée la conduit à faire la connaissance du redoutable Harry Rutledge, propriétaire de l'hôtel du même nom. Un homme d'un toupet infernal qui ose lui voler un baiser qu'elle se surprend à lui rendre ! Un homme dangereux, au passé trouble, terriblement volontaire et qui, alors qu'elle se destine à un autre, va se révéler prêt à tout pour la posséder.


On prend les mêmes et on continue la série des Hathaway, à la différence près qu'ici l'histoire se concentre essentiellement sur Poppy, amoureuse d'un jeune homme, Michael Bayning qui lui promet un amour sincère, mais sans avoir le courage de la présenter à son père. Sa réticence est justifiée, puisque Michael sait pertinemment que son père ne lui accordera pas sa bénédiction à ce mariage en-dessous de sa condition. A cet amour déjà compliqué, il faut compter sur la présence d'un homme, Harry Rutledge, prêt à tout, pour posséder cette jeune et belle ingénue que Michael ne parvient pas à protéger. 

Après un baiser qui la compromet aux yeux de la société, Poppy n'a pas d'autre choix que d'accepter la proposition d'Harry et l'épouse, résignée. Le passage à l'église est un marqueur essentiel du changement de comportement de Poppy, passant d'une jeune fille en quête du grand amour, à une femme qui comprend enfin la réalité de son monde, et la pression de la société derrière chacun de ses faits et gestes. Ainsi, au lieu de jouer les saintes ni touche ou encore la carte de la mariée épleurée lors de sa nuit de noce, Poppy, la tête droite et les épaules relevées, affronte son mari.

D'ailleurs, Poppy nous surprend à ne pas vouloir se laisser faire, même si le caractère redoutable de son mari la déroute par moment, la jeune femme cherche malgré tout à consolider son mariage, essayant de nouer des liens avec son mari. Toutefois, bien que Poppy puisse se montrer, à son  tour, têtue, elle n'en perd pas moins sa compassion et cherche davantage le compromis à l'affrontement. Malheureusement, Harry ne se laisse pas dompter si facilement, même si le charme de son épouse parvient à rompre ses barrières. 

Ce nouveau tome est pour moi une franche réussite. Tout d'abord le rapprochement de ses deux caractères diamétralement opposés, avec d'un côté la fraîcheur et la bonté de Poppy, face au renfermement et à l'hostilité d'Harry, rend ce couple intéressant. Et bien sûr le reste de la famille reste présent dans cette nouvelle aventure, ce qui ne gâche rien. 

Publié aux Editions J'ai Lu, Collection Aventures & Passions, le 4 mai 2011, 352 pages. (Actuellement en rupture de stock car plus édité). 

samedi 12 octobre 2013

Les Hathaway - Tome 2: L'étreinte de l'aube, de Lisa Kleypas



Win est invalide des suites de la scarlatine. Merripen est un bohémien grand et sombre, qui a été recueilli par la famille Hathaway quand il était petit garçon. Il a toujours gardé sa passion pour Win secrète, croyant qu'une idylle ne serait jamais possible. Mais Win part dans une clinique privée, très loin de Merripen et du reste de sa famille, et son rétablissement est remarquable. Et quand elle revient, deux ans plus tard, c'est une femme changée. La passion explosive entre ces amoureux réprimés menace leur famille, leur avenir, et même leurs vies.






Vous me pardonnerez si j'ai omis de vous expliquer mes choix pour ce livre mais, ayant lu le premier et ayant adoré, j'ai bien entendu sauté sur l'occasion de connaitre la saga dans son intégralité. 

Dans ce deuxième tome, il n'est plus question d'Amelia et de Cam, meme si ces derniers restent très présents dans l'histoire. L'auteure continue de les faire avancer en parallèle bien que toute notre attention soit portée sur la douce Winnifred et le tempétueux Merripen. 

Nous avons des personnages centraux différents des précédents, de la ténacité de Cam et d'Amelia, toutefois ce qu'apporte ce couple n'en est pas moins intéressant, puisque le contraste entre Win et Merripen est largement saisissant pour nous faire tourner les pages inlassablement. 

Mes moments favoris ont été ceux durant lesquels Merripen ne parvenait plus à se contrôler  finissant par céder à ses émotions, avant de se reprendre furibond. En effet, bien que les deux tourtereaux se consument d'amour l'un pour l'autre, Merripen ne veut pas d'une union avec la belle Win qui en plus de gâcher sa condition, pourrait mettre sa santé en puéril. Car rappelez-vous, la jeune femme se remet à peine d'une scarlatine qui a bien failli lui coûter la vie, et souffre d'une insuffisance respiratoire. 

Leurs diverses confrontations m'ont autant emballé que leur rapprochement, et j'ai pu constater une Winnifred totalement différente de la jeune femme chétive du premier volume, contrairement à Merripen qui pour le coup est resté le même homme borné. Et en parlant d'homme têtu,  la relation entre Merripen et Cam, même si la coïncidence entre les deux reste un peu trop facile, leur rapprochement rend quelques scènes comiques, changeant ainsi des jeux de l'amour. 

En quelques mots, une suite qui reste à la hauteur du tome 1 et que j'ai tout autant apprécié durant cette période estivale. Par contre, toujours le gros bémol par rapport au fait que les livres ne soient plus édités.

Publié aux Editions J'ai Lu, Collection Aventures & Passions, le 2 mars 2011, 378 pages, 6,95€

vendredi 11 octobre 2013

Les Hathaway, Tome 1 : Les ailes de la nuit, Lisa Kleypas





Après une vive déception amoureuse, Amelia Hathaway n'espère plus se marier, d'autant qu'elle est devenue le pilier de toute sa famille. Le jour où elle vient récupérer son frère Léo dans les bas-fonds de Londres, elle rencontre Cam Rohan qui gère un club de jeu. Un homme déroutant et inclassable, ni gentleman ni canaille, qui transforme en or tout ce qu'il touche. Pour la première fois de sa vie, Amelia serait tentée de s'appuyer sur cette épaule solide, mais elle ne se fait pas d'illusions : pour Cam, l'appel de la liberté sera toujours plus fort que tout...



Depuis le temps que j'entends parler de cette saga, avec entre autre, Jess de Livraddict, il m'a fallu attendre le Ladies Club (et oui encore lui) pour me laisser convaincre par Karen qui m'assurait que cette auteure était incontournable en matière de romance historique. Du coup, avant de partir pour notre séjour "recherche appartement à louer" je me suis procurée le premier tome des Hathaway en guise de compagnon dans le train...


Je ne peux que donner raison aux avis précédents.
Merci à Jess pour cette découverte, à Karen pour avoir enfoncé le clou, car ce premier tome a été une lecture on ne peut plus réjouissante! Et après avoir fait le tour de la question, je n'ai rien à reprocher que ce soit au niveau du style de l'auteure, ou de l'intrigue et encore moins concernant ses personnages dans leur intégralité. Même, en insistant davantage pour chercher la petite bête... Non vraiment rien à signaler, ou du moins que du positif. 

La romance entre Amelia et Mr Rohan est tempétueuse, mais sans jamais tomber dans le jeu du chat et de la souris, avec des grands "je t'aime moi non plus" ou des "fuis-moi je te suis, je te fuis tu me suis" ou quelque chose dans ce style. Aucune scène ne m'a fait lever les yeux, et je suis rentrée dans le roman aussi confortablement que dans une paire de chaussons bien chauds. D'ailleurs, il me tardait tellement de connaitre la famille Hathaway, que je suis, à l'heure où j'écris cette chronique, en attente de lire le dernier tome avec Beatrix. 

Tout en apportant un dénouement à l'intrigue qui se déroule entre nos deux personnages, Amelia et Cam, l'auteure amène doucement son lecteur à la découverte du couple suivant qui sera mis en avant. Ce "relai" a été parfaitement mis en place, savamment dosé tout en gardant l'objectif visé sur nos deux tourtereaux!

En somme, un premier tome qui se lit tout seul, à l'image du reste de la série qui est tout aussi réjouissante. A découvrir pour toutes celles qui ne l'auraient pas encore fait.
Le seul bémol reste de trouver des exemplaires, car si les deux premiers tomes sont encore disponibles sur Amazon en occasion, pour les trois autres la chose est plus ardue. Quel dommage!! Je lance un avis de recherche pour pouvoir me les procurer matériellement... à bon entendeur... 



jeudi 10 octobre 2013

A l'eau de rose, Gwyn Cready





Lorsque la critique littéraire Ellery Sharpe, journaliste à la plume acerbe, commet un impair dans les pages du Vanity Place, son chef lui inflige la pire des punitions : rédiger un article élogieux sur la romance, un genre qu’elle méprise. Pour ne rien arranger, Axel Mackenzie, son ex, est engagé pour l’épauler, et il prend cette mission très à cœur  D’une part, parce que le magazine est prêt à doubler son salaire s’ils arrivent à se mettre les lectrices dans la poche, et d’une autre, parce qu’il y voit la possibilité de reconquérir Ellery. Se pourrait-il que la jeune femme change d’avis sur les romans d’amour ? Et sur son ex ?



En ressortant du Ladies Club, organisé par les Editions Milady, j'ai eu l'occasion d'entendre parler de ce livre qui faisait référence à des classiques du genre littéraire. Appâtée par les divers avis que j'ai pu entendre ici et là, je me suis intéressée de plus près à ce livre qui promettait d'être drôle tout en parlant d'un sujet qui me plaisait beaucoup, à savoir les personnes qui dénigrent les romances, les excluant d'office de la littérature. Ainsi, avant un tour à la plage, je suis passée dans la première librairie pour me le procurer. 



Lu d'une traite entre la plage et le train! 

Ce livre ne m'a pas lâché depuis notre premier contact sur la plage, et ce jusque dans le train qui me ramenait sur Paris! J'ai tout aimé, depuis les références littéraires, en passant par le caractère de notre héroïne jusqu'à la romance présente dans ce livre. D'ailleurs, si j'ai reconnu le "Chardon et le Tartan" avec Highlander, j'aimerai bien connaître les références des deux autres, à moins qu'ils n'aient été créés de toutes pièces pour les besoins de l'intrigue. En tout cas, cela m'a donné envie de lire les romans de Gabaldon aussi vite que possible (un tour à la librairie va s'imposer une fois que les cartons seront posés). 

Outre la romance et les références littéraires, il a été très divertissant d'y lire les pensées d'un détracteur du genre littéraire de la romance, incarné par l’héroïne même du livre! En effet, les livres à "l"eau de rose" n'ont pas forcément bonne presse, et il n'est pas rare d'entendre certaines personnes sous-estimer ce genre de livres. Après tout, comme je l'ai entendu récemment, la lecture doit aussi être un divertissement, un moyen de lâcher prise et de s'évader. En ce sens, ce livre a rempli son rôle, même s'il ne m'a pas emballé par un style qui reste convenable. 

En somme, une histoire d'amour avec tout ce que l'on peut rencontrer comme bon et mauvais coté, certes, mais il n’empêche que le roman rempli son rôle. 
A lire sans chercher à vouloir faire une dissertation sur le style, à bon entendeur. 


 

mercredi 9 octobre 2013

Des Tyrans et des Rois, John Marco - Tome 1 : Le Chacal de Nar



Pour l'Empereur de Nar, il est son meilleur général. Il mène ses troupes d'élite chez les tribus sauvages de Lucel-Lor afin de soutenir le pouvoir corrompu et factice du Daegog, leur dernier monarque, face à des fanatiques religieux qui veulent le renverser.
Pour Tharn, le chef religieux de Lucel-Lor, il est le « Chacal de Nar », celui qui apporte la destruction et la mort avec son armée bardée de fer et ses machines crachant le feu. Un tyran, qui veut briser la magie, la tradition et les dieux séculiers.
Mais pour lui-même, il n'est qu'un pion dans un jeu qui le dépasse. Le prince Richius Vantran n'est ni un monstre envahisseur, ni un glorieux conquérant. Manipulé contre son gré, engagé dans une guerre mortelle qui s'enlise dans la boue et les tranchées, il ne voit pas d'issues au conflit. S'il l'emporte, il se damne lui-même en défendant une cause qu'il abhorre. S'il échoue, il perdra son titre, ses terres, son royaume et son honneur.
Et lorsque l'amour entre dans le jeu, il n'y a plus ni dieu ni maître... cette fois, le chacal va se battre pour lui !
Source : Livraddict.com


A l'occasion des 10 ans de Bragelonne, j'ai vu sortir ce livre du lot. J'ai lu le synopsis et me suis dit: "pourquoi pas! Ça a l'air sympa". L'histoire m'est apparue intéressante et je me sentais prêt pour replonger dans un univers totalement inconnu. 


Avec plus de profondeur mais restant en surface. 
Bon déjà j'ai déchanté quand je m'attendais à avoir dans les mains l'intégrale alors que ce n'était que le tome 1... 
Bragelonne fait généralement des intégrales pour ses 10 ans donc assez déçu pour le coup. A vu de nez le synopsis me disait que du bien, bien m'en fasse... Le synopsis nous promet beaucoup plus de choses et d'aventures que l'histoire à proprement parler... 
L'histoire reste sympathique et intéressante mais pas assez pour en être épris. 


Dans la profondeur de l'humanité bestiale... 
L'histoire nous conte la vie de Richius Vantran, illustre prince d'une contrée prospère et merveilleuse sous le joug de l'emprise de Nar dominée par l'Empereur Arkus. Richius est envoyé dans le pays voisin pour y mener une invasion qui va s'arrêter à la limite des territoires au bout de deux années. Retourné chez lui, on suit les péripéties de ce prince devenu roi, qui n'a d'autre choix que de se plier aux volontés de l'empereur et de retourner sur le continent maléfique... 

L'histoire est scabreuse, mal écrite, je pense qu'elle est plutôt mal traduite, beaucoup de phrases sont alambiquées car il y a des mots en trop. On observe même l'auteur s'embourber dans le contexte alors qu'il aurait pu rester simple. Des passages difficiles à comprendre alors que l'image qu'on en tire est tout à fait limpide, du moins aurait pu. 

L'auteur nous emmène au travers de noms compliqués qu'on oublie au bout d'un certain temps et qu'on revoit surgir en se demandant qui est cette personne... Bref, un jeu difficile dans le maniement des noms de personne, de ville, ou de territoire. Des situations cocasses dont le dénouement laisse vraiment à désirer.

Bref, je ne sais pas trop comment ça se fait mais tous les points négatifs s'annihilent entre eux au final pour laisser place à un certain contentement qui me fera ouvrir le second tome. Une histoire qui mérite d'être connue mais qui reste à prendre avec des pincettes. Je pense que la version anglaise doit être beaucoup plus fluide et plus compréhensible. 


Publié aux Éditions Bragelonne, 2013, 668 pages, 10€
Publié aux Éditions Pocket, 2006, 992 pages, 10€
Publié aux Éditions Bragelonne, 2003,  464 pages, 22€